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En cette journée spéciale de la Fête de la Musique, nous vous proposons, en quelques dates, un rapide retour sur des inventions qui ont marqué l’industrie musicale et ont contribué par la suite à diffuser la musique à un large public.

Imaginée par Joel Cohen, musicien américain travaillant pour France Musique, et créée en 1982 par Jack Lang, la Fête de la musique est désormais un événement annuel célébré dans une centaine de pays. L'idée initiale était d’organiser un moment de partage et de célébration de toutes les musiques, et d’encourager notamment les musiciens amateurs à se produire dans des espaces publics ainsi que dans des lieux de concerts.

Ainsi chaque année, ce sont des milliers de performances qui sont offertes et font résonner et vibrer des notes à travers les villes dans une ambiance festive et conviviale.

Si la musique est devenue aussi populaire et accessible au plus grand nombre, c’est grâce à de nombreuses innovations technologiques qui ont révolutionné son enregistrement, sa diffusion et son écoute en toute autonomie.

 

Années 1850 à 1900

C’est en 1857, après des années de développement, qu’Édouard-Léon Scott de Martinville dépose son brevet d’invention pour un « Procédé au moyen duquel on peut écrire et dessiner par le son (acoustique), multiplier graphiquement les résultats obtenus et en faire des applications industrielles » dont le résultat, est le tracé sur un papier de courbes qui représentent des vibrations sonores.

Même si, par la suite, l’invention ne connut pas le succès escompté, il s’agissait là d’un premier dispositif permettant d’effectuer une gravure sonore de la voix notamment.

Vers la fin du XIXème siècle, d’autres inventions voient le jour, notamment le phonographe de Thomas Edison, les premiers disques mono face et le gramophone d’Emile Berliner permettant d’effectuer des enregistrements sonores et de les lire.

 

Du XXème siècle à nos jours

Au XXème siècle, le principe de gravure évoluera en fonction notamment des supports, qui vont gagner aussi bien en qualité sonore qu’en capacité d’enregistrement. La matière plastique thermoformable utilisée pour ces nouveaux  supports va faciliter leur production et diminuer leur coût de reproduction, faisant ainsi décoller leur vente.

Fin des années 1950, les 33 tours et leurs microsillons vont bouleverser le monde de la musique. Le temps d’écoute consécutive va alors passer d’environ 5 minutes (celui des 78 tours), à plus de 20 minutes.

En parallèle, l’usage de la radio (inventée en 1896 par un jeune italien, Guglielmo Marconi) se répand facilitant ainsi la diffusion d’œuvres musicales auprès d’un large public grâce, notamment, à des émissions ou des retransmissions de performances d’artistes.

Dans les années 1960, c’est l’apparition des cassettes audio qui révolutionne l’industrie musicale.

D’une durée maximale de 45 minutes par face, compactes, peu chères, leur petite taille contribuera fortement au développement des baladeurs (comme le Walkman® commercialisé par Sony en 1979), et changera d’une certaine manière nos habitudes d’écoute.

Qui n’a pas créé ses propres compilations musicales sur ce support ?

De l’analogique à l’ère numérique

Au début des années 1980, et après des années d’un développement collaboratif, les sociétés Philips et Sony lancent leur Compact Disc, autrement appelé CD.

Sur ce disque optique, la musique est stockée sous forme numérique.

Cette nouvelle technologie facilite également les écoutes (retour à l’écoute intégrale sans manipuler le support, accès direct en lecture aux titres, jusqu’à 74 minutes de musique, etc.).

La fin du XXème siècle voit apparaître de nouveaux formats numériques de musique, le plus connu étant le MP3. Ce format de compression audio, basé entre autres sur des recherches sur les perceptions auditives de l’être humain, permet de réduire la taille des fichiers sauvegardés, tout en conservant une qualité de restitution « acceptable ». Ainsi, nous allons stocker plus de musique et pouvoir la diffuser plus facilement sur Internet.

Aujourd'hui, la musique est plus accessible que jamais, notamment via les plateformes de streaming disponibles sur Internet, qui comptabilisent plus d’une centaine de brevets : procédé de recommandation de chansons, lecture synchronisée sur une pluralité de dispositifs distants, etc.

Il est difficile de résumer l’ensemble des inventions qui ont contribué à la popularisation de la musique, tant il y en a eu.

En revanche, de la gravure sonore pionnière d'Édouard-Léon Scott de Martinville aux supports modernes tels que le CD ou les plateformes de streaming, chaque innovation a ouvert de nouvelles voies de création, d'enregistrement, de diffusion et de partage de la musique, en en faisant un langage universel qui nous connecte et continue de nous inspirer.

 

Par Arnaud Guillou Camargo, Juin 2023

 

 

Sources principales :

Les Trésors de l’INPIEspace de recherche de brevets de l’OEBGallica, bibliothèque numérique de la BNFL’Encyclopédie libre WikipédiaFrance MusiqueL’Histoire par l’image

 

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